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Revue de presse : pépinière de pivoines sur Orléans - Loiret (45)

Consultez les articles de presse de Pivoines Alain Tricot, pépinière de pivoines.

L’Orléanais Tricot habille la France avec sa collection de pivoines.

Dans le secteur des Montées, 75.000 pivoines arborent actuellement leur séduisante parure. Le pépiniériste passionné fournit collectionneurs et professionnels de la France entière. Il s’ouvre à la vente au détail.
Toute habillée de jaune et de rose, « Jeanne d’Arc » cohabite, sur fond de cathédrale d’Orléans, avec « Noémie de mai », aussi précoce qu’odorante. À deux pas, « Corel Cham », très orangée, ondule sous l’effet d’une légère brise, tout comme « Scarlett O’Hara », sa voisine. Autant de charme à travers les appellations de 75.000 superbes pivoines, cultivées en pleine terre, non loin du stade des Montées. Cinq hectares fleuris, soit 250 variétés.
Nous sommes ici sur l’exploitation d’Alain Tricot, 55 ans, passionné depuis toujours par la pivoine qu’il s’emploie à multiplier. De son propre aveu, « c’est un travail de longue haleine puisque trois ans sont nécessaires pour que le pied souche puisse fournir deux, voire quatre ou cinq autres pieds ». Pivoines japonaises, à fleurs simples, ou pivoines de Chine, à fleurs doubles, toutes croissent à souhait dans le terrain limoneux argileux de l’ancien lit de la Loire.

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Vente au détail et site Internet

De là, des variétés spécifiques à la fleur coupée repartent notamment vers Hyères (Var), alors que des collectionneurs, mais aussi des paysagistes et pépiniéristes de la France entière, sollicitent l’Orléanais « pure souche ». Ce dernier entend promouvoir plus encore sa pivoine chérie. D’ailleurs, il l’a proposée ces dernières semaines (moyennant 15 à 22€) sur diverses fêtes des plantes, tant à La Ferté-Saint-Aubin qu’à Villemandeur, au domaine des Barres à Nogent-sur-Vernisson, à l’arboretum de la Sedelle à Crozant (Creuse), comme dans l’un des plus beaux villages de France, à Apremont-sur-Allier (Cher).
Ceci traduit sa volonté de développer désormais la vente au détail. Il vend ses pivoines en conteneur, de mars à mai, et en racines nues, de septembre à mi-février. Alain Tricot, qui bénéficie depuis trois ans de l’appui de son fils Adrien, va dédier dès l’été un site Internet à sa fleur fétiche. « Quelque peu oubliée, elle revient vraiment à la mode. Elle a le mérite de ne pas demander d’entretien particulier, de se conserver vingt à trente ans. Pour qui fait un parterre de pivoines, en jouant sur les variétés précoces, de mi-saison et tardives, peut disposer d’un superbe massif fleuri, du 8 mai au 15 juin », conclut le spécialiste avant de repartir, au volant de son 4x4, au milieu d’un éclatant camaïeu de rouges…

« C’est la fleur préférée des Français. »

De son petit accent néerlandais, Susanne, fleuriste, ne tarit pas d’éloges pour la pivoine, qu’elle présente d’emblée comme « la fleur préférée des Français. On ne dispose durant trois à quatre semaines seulement, contrairement à la rose, disponible toute l’année. C’est aussi ce qui fait le charme de la pivoine en pleines fleurs, chaque année, pour la Fête des mères ». La responsable de l’Atelier après la pluie, place de la République, à Orléans, met un point d’honneur à s’approvisionner auprès de la maison Tricot, « du 100 % local », sourit-elle, avant d’ajouter que ces fleurs « tiennent une bonne semaine an vase, car M. Tricot les fournit en boutons à peine éclos. Les plus claires, blanches et roses, sont particulièrement odorantes. Et il nous a présenté « Coral Charm », une nouvelle variété, superbe avec sa couleur corail ».
Bref, la fleuriste a tellement le coup de cœur qu’elle ouvrira un « stand pivoine » sur la place de la République, les 6 et 7 juin, à l’occasion de la Fête des mères. « Avec dix fleurs, vous avez déjà un très beau bouquet, sachant que je propose la fleur à 2,50 € », conclut Susanne, qui vendra bientôt des pivoines en pot.

Alain Tricot, pépiniériste à Orléans et producteur spécialiste de pivoine.

« Une plante aussi belle que rustique et diverse »revue-presse33.jpg

  • Comment a débuté votre collection ?
    Depuis l’âge de 16 ans, je travaille au milieu des pivoines. Dès 1985, j’ai racheté la collection des pépinières Turbat, soit une quarantaine de variétés.
  • Et ensuite ?
    J’ai amélioré la collection en faisant l’acquisition, notamment aux États-Unis, de variétés récentes, hybrides.
  • Pourquoi la pivoine ?
    Tout le monde en a connu, dans le jardin de ses grands-mères. Et puis, la plante est aussi belle que rustique et diverse. En termes de coloris, qui vont du blanc au rouge quasi noir en passant par le rose, l’orange. Diverse aussi en termes de gabarit puisqu’il y a des plantes basses, mi-hautes et hautes qui atteignent aisément 1,20 mètre. Diverse encore par son port, érigé ou retombant.
  • Comment expliquer votre succès auprès de collectionneurs par exemple ?
    Sans doute parce que je suis très attaché à l’authenticité variétale. Et je propose des plantes peu communes, éloignées des trente à quarante variétés disponibles partout.
  • D’autres cultures ?
    Oui, d’iris et d’hémérocalles, pour la vente aux paysagistes, pépiniéristes et collectivités locales. J’ai abandonné la production de plantes vivaces destinées à la grande distribution après de sérieuses déconvenues, et entends donc concentrer l’essentiel de mes efforts à la pivoine.

Source : La République du Centre – 26 mai 2009